Ayubi venait de quitter sa mère à l’aéroport de Porto avec des larmes parcourant ses joues délicates. Valise à la main, elle passa devant l’hôtesse, les déposa et enfin, passa par la porte d’embarcation. Ayubi avait tendance à tourner la tête de temps en temps pour voir sa mère qui lui faisait toujours un signe. Le couloir semblait étroit et les jambes d’Ayubi avaient tendance à se stopper pour retourner en arrière mais la volonté de sa mère était trop forte et raisonnait dans sa tête pour qu’elle continue d’avancer. Devant la porte de l’avion, Ayubi passa devant l’hôtesse qui lui fit un long et large sourire qu’elle lui rendit amicalement. Elle s’installa sur son siège et quelque minute plus tard, l’avion décollait et Ayubi, coter fenêtre, essaya d’apercevoir sa mère mais en vint.
Lorsque l’avion atterrit, Ayubi qui était restée tout le long assise, avait un peu de mal à marcher mais reprenant son équilibre, elle se dirigea vers la sortit. Enfin dehors, elle prit une grande bouffée d’air pour s’oxygéner et enfin se sentir libre de ce tas de ferraille volant. Elle se dirigea telle les moutons devant elle, vers les quartiers à bagage ou l’on attend plusieurs heure pour enfin admirer l’arrivé spectaculaire de sa valise. Essayant de l’attraper entre multiples personnes, Ayubi agrippa sa poignai et sortit sa valise de ce troupeau déchaîné. Elle se dirigea enfin vers la sortit de cet immense aéroport et pénétra dans un taxi qui l’emmena au pensionnat.
Enfin devant les portes de l’école, Ayubi resta plantée sur le seuil pendant que les autres élèves passèrent à coter d’elle. Cela lui faisait bizarre car elle avait l’habitude d’être toujours avec les mêmes camarades même s’ils n’étaient pas forcément très sympathiques avec elle. Lorsqu’elle décida enfin de passer la porte d’entrer, elle put admirer le hall qui était splendide. Les murs étaient gravés de frises magnifiques et sculptés par moment, formant des signes et autres objets. Continuant de marcher, elle put ensuite admirer le plafond peint et décoré de plusieurs facette. Ayubi était en admiration et ne regardant pas devant elle, elle se prit le pilier qui se situait au centre du hall. Ce choc la fit perdre l’équilibre et tomber sur ses fesses. Elle secoua la tête un peu sonnée et passa sa main sur son front. Heureusement elle n’avait rien mais ce choc l’avait mise un peu dans les vapes et Ayubi resta assise sur le sol.
* Cela m’apprendra à ne pas regarder devant moi *